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Beaucoup disent que le judo c’est le judo, le karaté c’est le karaté, et l’aïkido c’est l’aïkido… Il veulent voir des différences. Je suis persuadé que c’est une erreur car on a, bien plus que par le passé, besoin de pouvoir s’adapter. Quand on apprend quelque chose, on apprend une partie, une partie de quelque chose qui normalement constitue un tout. Mais on ne veut pas reconnaître cela. Pourtant, c’est toujours là, autour de nous.
Hiroo Mochizuki
Pour moi, le maître mot des arts martiaux, c’est : « stratégie » (« TSUKURI »). À savoir l’art d’utiliser la distance (« ma ») et la tactique appropriées pour piéger l’adversaire en l’amenant là où l’on a décidé de l’amener. S’y ajoute la notion de timing (« hyoshi ») pour prendre l’initiative (« sen ») afin de provoquer le déséquilibre de l’adversaire physiquement et mentalement (« KUZUSHI »). Enfin vient l’exécution technique - « KAKE ». Malheureusement, la plupart des écoles à l’heure actuelle enseignent seulement cette dernière partie, qui est inutile et vide de sens sans les deux autres.
Hiroo Mochizuki
Tout ça c’est du budo. Tout cela débouche dans le Yoseikan. Je suis naturellement conscient du fait que l’on ne peut pas tout connaître, mais il faut s’imaginer que le Yoseikan est un laboratoire où une partie du budo se développe. Pour moi le nom Yoseikan est synonyme de «laboratoire des arts martiaux».
(Aikido Journal Février 2002)
Hiroo Mochizuki